mardi 6 mars 2018

Après Hokusai


Bien sur, il y a la grande vague de Kanagawa, et les autres 35 vues du Mont Fuji où l'eau est partout présente. Il y a aussi les Mille images de l'océan, moins connues, mais tout aussi délicates et acquifères. Puis l'oeil du spectateur peut choisir d'être immergé totalement dans le creux de la vague, dans le tumulte du mouvement des eaux sombres et dans les embruns.
Il peut tout au moins essayer.
C'est le pari de cette aquarelle.

Voir l'album Après Hokusai





Les Lavandières de la Seine


En feuilletant des livres sur l'eau à la bibliothèque, je suis tombée sur ce tableau qui se trouve aujourd'hui en Colombie, à Bogotá. Je l'ai reçu comme un clin d'oeil. Cette perspective du bateau lavoir et ces femmes au travail, l'eau verte de la Seine sur le côté gauche, l'eau bleutée ou mauve à travers les vitres, l'eau des baquets avec leurs reflets, l'eau qui coule du tissu essoré, la vapeur d'eau... Tout cela repose aujourd'hui dans les collections du Musée National à Bogotá, de l'autre côté de l'Atlantique.

Ces lavandières de la Seine ont été regardées et interprétés en 1887 à Paris par un peintre colombien, Andres de Santa Maria. Je me sens aujourd'hui dans l'obligation de traduire la biographie de cet homme entre deux rives et d'alimenter sa notice dans Wikipedia.

Histoire de creuser une affinité qui traverse les ans et les océans.
Histoires d'eaux
Affaire à suivre. Comme un marque-page dans un livre.
Aventure à poursuivre



lundi 5 mars 2018

Andrés de Santa Maria

Andrés de Santa María

Andrés de Santa María

Photographie du peintre colombien Andrés de Santa Maria
Information personnelle
Prénon NomAndrés de Santa María Hurtado
Naissancele 16 décembre 1860
Bogotá,
Flag of Colombia.svg Colombie
Décès29 avril 1945
(84 ans)
Bruxelles
Flag of Belgium (civil).svg Belgique
NacionalitéColombiano
Education
Alma máter
  • Université Nationale de Colombie 
Information professionelle
ÁreaMuraliste, sculpteur et peintre
DistinctionsExposition au Palais des Beaux Arts de Bruxelles

Andrés de Santa María Hurtado (Né à Bogotá, le 16 décembre 1860 - Mort à Bruxelles, Belgique, le 29 avril 1945) fut un plasticien colombien

Sommaire 
  • 1Biographie
  • 2Galerie des images
  • 3Expositions temporaires (posthumes)
  • 4Bibliographie

Biographie


Il fut le troisième des six enfants du couple formé par Andrés de Santa María Rovira, son père, et Manuela Hurtado Díaz, sa mère. A deux ans, il est emmené en Angleterre où il passe son enfance. En 1878, son père est nommé Chargé d'affaires de la Colombie en France, sous le gouvernement de Mac Mahon. Il étudie au Lycée Condorcet. En 1882, son père meurt et il entre à l'Ecole des Beaux Arts de Paris, où il reçoit l'enseignement de Fernando Humberto et Enrique Gervex. Il a pour compagnons d'études Ignacio Zuloaga, Santiago Rusiñol et le prince Eugène de Suède.
En 1887, il peint Les Lavandières de la Seine (Collection du Musée National de Colombie) qui gagne le 1er prix et est exposé au Salon. En 1889, il peint trois portraits pour la Banque de Bogotá, dont celui de Matías de Francisco, le gérant de la Banque. En 1893, il se marie en France avec sa cousine, Amalia Bidwell Hurtado, avec qui il aura 8 enfants :  Elena, Amalia, Andrés, Ricardo, Magdalena, Raimundo, Carmen e Isabel. Cette année-là, il retourne aussi en Colombie où il expose ses oeuvres à plusieurs reprises. Parmi ses étudiants à l'Ecole des Beaux Arts de Bogotá, se trouvent Jesús María Zamora (peintre) et Fidolo Gonzalez Camargo. En 1894, nait sa fille Elena.


Andrés de Santa María avec son épouse Amalia Bidwell, dans l'atelier de l'artiste
En 1904 il est invité en Colombie par le président de la République, le général Rafael Reyes, pour diriger l'Ecole des Beaux Arts de Bogotá. Il y a implanté des classes de peinture avec modèle nu. Cette même année, il a organisé et participé à une exposition, origine de la première polémique artistique de l'art moderne en Colombie, avec ses oeuvres Les lavandières de la Seine, Marines, Chevaux buvant. Baldomero Sanin Cano, Ricardo Hinestroza Daza et Max Grillo participèrent à ce débat. Il créée l'Ecole Professionnelle des Arts Décoratifs et industrielles annexes, où il donne des classes de peinture et de sculpture. En 1910, il est chargé de coordonner la section artistique de l'Exposition Nationale du Centenaire, réalisée pour commémorer le 20 juillet. Il réunit 412 oeuvres de 99 artistes qui furent exposées dans le Pavillon des Beaux Arts du Parc de l'Indépendance. Il renonça à la charge de recteur de l'Ecole des Beaux Arts de Bogotá en 1911, revint en Europe et s'installa à Bruxelles.

En 1913, il s'installe à Paris où il cultive l'amitié avec Antoine Bourdelle. Au début de la première guerre mondiale en 1914 il déménage à Londres, voyage en Espagne en 1915 et expose à la galerie Benheim le jeune. A la fin de la guerre, il retourne en Angleterre. Son fils Andrés décède. En 1926, il peint le triptique du Capitole National qui représente Bolívar menant la campagne libératrice. En 1936, son oeuvre est exposée au Palais des Beaux Arts de Bruxelles. En 1937, il présente une exposition rétrospective dans la galerie Burlington de Londres, avec 125 peintures réalisées depuis 1907. En 1937, le livre Andrés de Santa Maria de André de Ridder (Editions de la Bascule, Bruxelles), la seule biographie sur Santa Maria publiée de son vivant. Il meurt le 29 avril 1945 à Bruxelles, il avait 85 ans.

Selon certains historiens d'art, son oeuvre qui oscille entre le symbolisme, l'impressionnisme, le fauvisme et l'expressionnisme, a marqué l'introduction de la peinture moderne en Colombie. Santa Maria a influencé notablement l'oeuvre d'artistes postérieurs comme Fídolo González Camargo et Roberto Páramo, ses disciples à l'Ecole des Beaux-Arts de Bogotá. En Amérique Latine, la critique d'art Marta Traba le situe à proximité du vénézuélien Armando Reverón et de l'uruguayen Pedro Figari.

La plus grande collection de ses oeuvres (environ 30 peintures à l'huile) est conservée au Musée National de Colombie, à Bogotá, qui possède des pièces emblématiques comme Sur la plage de Macuto (1907). Les autres collections publiques de ses oeuvres sont dans la Collection d'Art du Banco de la República, le Musée d'Art Moderne de Bogotá et le Musée d'Antioquia de Medellín.

Galerie des images
La toilette du bébé
Le Fleuve 
Le Chapeau noir 
Femme au panier I.  
Portrait de María Mancini à cheval.  
Figure sur fond vert.  
Autoportrait de Andrés de Santa María.  
L'espagnole.  
La bataille de Boyaca.  

Exposiciones temporaires (posthumes)

  • "Andrés de Santa María". Bogotá: Galerías de Arte (Avenida Jiménez) - Ministerio de Educación Nacional. Número de obras: 38 de Andrés de Santa María.
  • "Andrés de Santa María. Colección de Isabelle Pigault de Beaupré". Bogotá: Museo Nacional de Colombia, 1960. Número de obras: sin información.
  • "Andrés de Santa María". Bogotá: Museo de Arte Moderno, 1971. Curada por: Eugenio Barney Cabrera, Eduardo Mendoza Varela y Germán Rubiano Caballero. Número de obras: sin información.
  • "Andrés de Santa María". Medellín: Galería La Oficina, 1976. Número de obras: 9 de Andrés de Santa María.
  • "Andrés de Santa María, 1860-1945". París: Museo Marmottan, 1985-1986. Organizada por: Isadora de Norden, María Cristina Zuleta de Patiño, Ana Vejarano de Uribe y Francoise de Tailly. Número de obras: 51 de Andrés de Santa María.
  • "América, mirada interior: Figari, Reverón, Santa María". Bogotá: Biblioteca Luis Ángel Arango, 1985. Curada por: Biblioteca Luis Ángel Arango. Número de obras: 20 de Andrés de Santa María y 31 de otros artistas.
  • "Andrés de Santa María". Cali: Museo La Tertulia, 1987. Curada por: Miguel González. Número de obras: 35 de Andrés de Santa María.
  • "Andrés de Santa María: nuevos testimonios, nueva visión. Obras de las colecciones de Bélgica". Bogotá: Biblioteca Luis Ángel Arango, 1989. Curada por: Carolina Ponce de León. Número de obras: 75 de Andrés de Santa María.
  • "Andrés de Santa María (1860-1945): un precursor solitario". Colombia: Museo Nacional (Bogotá) y Sala Cultural Avianca (Barranquilla) / Venezuela: Fundación Museo Armando Reverón (Macuto) y Fundación Museo de Bellas Artes (Caracas), 1998-1999. Curada por: Beatriz González, Federica Palomero, Katherine Chacón y María Elena Huizi. Número de obras: 48 de Andrés de Santa María.
  • "Andrés de Santa María: los años colombianos, 1893-1911". Bogotá: Museo de Arte Moderno, 2014. Curada por: Halim Badawi. Número de obras: 42 de Andrés de Santa María y 31 de otros artistas.

Bibliographie

  • Badawi, Halim (2017): "La vida secreta del paisaje: Andrés de Santa María, la Hacienda El Vínculo, la propiedad de la tierra y los inicios de la pintura de paisaje en Colombia". En: Banco de la República (Bogotá), Subgerencia Cultural. Decir el lugar: Testimonios del paisaje colombiano. Bogotá: Banco de la República; pp. 115-131. ISBN 978-958-664-338-2
  • Badawi, Halim (17 de octubre de 2014): "El retorno de Andrés de Santa María". En: El Espectador (Bogotá).
  • Badawi, Halim (5 de noviembre de 2014): "Santa María brevemente". En: Arteria (Bogotá).
  • Museo Nacional de Colombia (1998). Andrés de Santa María (1860-1945): un precursor solitario. Bogotá: Museo Nacional de Colombia. ISBN 9588052246.
  • Museo de Arte Moderno La Tertulia (Cali) (1987). Andrés de Santa María. Cali: Asociación para la Promoción de las Artes.
  • Serrano Rueda, Eduardo (1988). Andrés de Santa María: pintor colombiano de resonancia universal. Bogotá: Museo de Arte Moderno de Bogotá. ISBN 9589058000.


dimanche 4 mars 2018

Des vagues


La Mer fait divaguer les vagues, les pensées et les voiliers : Même la tête elle aussi divague et les routes qui hier étaient là, aujourd'hui n'y sont pas.
Alessandro Barrico. Océan Mer 1998
Voir l'album ici



jeudi 1 mars 2018

Des ronds dans l'eau



Je sais c'est rien mais je préfère
La seule chose que je sais faire
Des ronds dans l'eau
Les herbes folles et la rivière
Les plages du Finistère
Et la mer...

Voir l'album Des ronds dans l'eau