Corps en mouvement 4 L'intérêt avec les hachures, c'est de donner une direction au trait, ça construit bien le volume. C'est minutieux, patient, soigneux. On porte lentement le projet dans le trait. La main est très volontaire.
Il va falloir longuement s'exercer pour gagner en liberté.
"Una foto de familia en casa de la hermana Luz Marina en Bogotá. Aparecen nuestra madre Ana Elena, al lado del padre Arturo, detrás Camilo Ernesto, Jose Fernando, Luz Marina, yo el mayor, Manuel Arturo. Una reunión de familia, de no todos los días, por ese entonces ya vivía en París.
"Une photo de famille chez ma sœur Luz Marina à Bogotá. Notre mère Ana Elena apparaît à côté du père Arturo. Derrière : Camilo Ernesto, José Fernando, Luz Marina, moi l'aîné, Manuel Arturo. Une réunion de famille rare, alors que j'habitais déjà à Paris".
Il
y a elle, le nez au vent, chargée d'âge et de kilos, imperturbable avec
sa blouse orange et ses cheveux blancs, qui tente de cueillir l'instant
décisif avec son pinceau.
Et moi, qui regarde la
photo, essaie de dessiner cet instant-là et découvre que le photographe a
ironiquement poussé l'horizon dans le sens du vent.
Toujours à Pont-Aven : Alain et Sylviane au Bois d'Amour Feutre et crayons aquarellables. J'ai aimé jouer avec les différents noirs. Parmi eux, le noir d'ivoire est mon préféré.
J'ai préféré ne pas tout ombrer, et juste laisser les traits rapides des maisons pour mettre en valeur les 2 amis et la rivière. Le résultat est à la fois proche et éloigné de la photo de départ.
On reprend le fil du Printemps du dessin après une semaine d'interruption. Juste un croquis du visage de Manuel en train de peler des patates.
Pas besoin de déployer beaucoup de moyens pour exprimer ce qu'on voit.
Dessiner/Voir