vendredi 29 décembre 2017

L'œil d'Alberti


Avec Leon Battista Alberti, dessiner devient un plaisir mathématique.
Consulter le "De La Peinture" (1435).
Puntus centricus, jacens linea, pyramide visuelle : Un grand souffle méthodique renouvelle la création en fondant tout sur l'oeil du spectateur :

"Quant aux quantités transversales, voici comment je procède : j’ai une aire où je trace une ligne droite que je divise en mêmes parties que l’est déjà la ligne de base du rectangle ; puis je pose sur cette ligne un point unique aussi élevé que le point de centre l’est lui-même au-dessus de la ligne, divisée base du rectangle ; et, de ce premier point, je mène une ligne à chaque division de la base. Je décide alors la distance que je veux qui soit entre l’œil du spectateur et la peinture. Là, ayant établi l’endroit de l’intersection par une ligne perpendiculaire, comme disent les mathématiciens, je forme intersection avec toutes les lignes qu’elle rencontre."

Voir l'album ici




mardi 26 décembre 2017

Damier 4. Les mots bleus


Des carrés bleus. Bien loin de Malévitch.
Il y a comme un petit air baroque dans le jeu des matières et des tons de bleus
Voir l'album ici


lundi 25 décembre 2017

Damier 3. Une odeur de lilas



Quand construire le damier devient un jeu et que le pinceau prend du plaisir à se libérer à l'intérieur des carrés. Voir l'album ici


Damier 2. Et la grille part en vrille


Tisser le papier
Avoir envie de volumes,
et de courbes,
et de volutes
Voir l'album ici



Damier 1. Comme une boite à musique


Comme une boite à musique
un jour de juin à la plage
une fête foraine sous le soleil du matin
Voir l'album ici



dimanche 12 novembre 2017

Mot. Service Minimum


Le Mooc Pompidou nous invite à nous essayer à l'art conceptuel : "Nous vous proposons de choisir un mot et d’en donner 5 interprétations différentes, en faisant varier la couleur. En revanche, la forme du mot (sa calligraphie si vous l’écrivez à la main et le photographiez ensuite, ou la police d’écriture si vous utilisez un outil de traitement de texte) et sa taille ne doivent pas varier".

Pour un service minimum de réponse à la consigne... J'ai choisi le mot "MOT".
Voir ici l'album de ses différentes déclinaisons.
En l'accompagnant d'une mélodie de Ludovico Einaudi. Là aussi : Service minimum mélodique.
Avec une simplicité, une rigueur douce, une beauté répétitive.


Réduire. IKB3 Monochrome bleu

Yves Klein, IKB3 Monochrome Bleu (1960)

réduire
aller à l'essentiel
synthèse
idée
raison pure
une beauté mathématique
du bleu
du bleu
du bleu



Les personnages de l'histoire


  • VICTORIA, la super syndicaliste : Elle a souvent le poing gauche levé et un grand coeur. Elle est patiente, résistante, têtue. Elle peut craquer de temps en temps. Hyper active sur les réseaux sociaux, elle a la voix qui porte. 
  • Mister LUMPEN-EM (Alias Jupiter) : Méprisant, plutôt discret, hautain, il a plusieurs comptes Paradise et se donne de grands airs. Il vole les pauvres pour donner aux riches, puis prend la fille de l'air pour s'approprier des biens d'autrui.
  • LULU, la copine de Victoria : Gourmande, elle change de régime tous les 15 jours. Fan de "La Vie est Belle" et "Nouvelle Star", elle aime danser et faire la fête. Elle rêve d'être mannequin et tombe amoureuse de tout ce qui bouge.
  • GENIUS, le hacker anonymous : Considère que toutes les solutions sont dans son téléphone portable, aime jouer au basket, anti-système, vegan, citoyen du monde. Minimaliste, il sait que "less is more"et que "small is beautifull".


dimanche 5 novembre 2017

Moduler le sens d'une histoire : La lune tombée



La luna me esta mirando, yo no sé lo que me ve...
La lune me regarde, je ne sais pas ce qu'elle me trouve...

Découvrir la double page de la lune tombée ici
Pour la 4ème semaine du Mooc BD, voir le cours sur You tube et comprendre comment "La Belle Dormante" devient "La Lune Tombée" : En développant en deux pages la bande dessinée de l'exercice 3 par le rajout de 8 cases supplémentaires. Faire l'expérience de la modulation du sens d'une histoire et de la perception du personnage par l'insertion de cases ou "temps" supplémentaires dans la narration.




samedi 4 novembre 2017

L'art est une fête


Avec le #MoocPicasso, pour se transformer en artiste CoBrA, j'ai fait appel à Karel Appel... Surtout l'occasion de découvrir les outils de peinture en ligne :

Critiquer... Distinguer, séparer



mercredi 1 novembre 2017

La Belle à la lune dormante



Concevoir une histoire en laissant les actions du personnage dicter l'enchaînement des évènements, avec l'imagination au bout du crayon. Voir le détail des vignettes.



Dessiner les émotions


Juste quelques traits pour exprimer de la colère, du dégoût, de la surprise, de la peur, de la joie ou de la tristesse. Rigolo et très pédago. Voir les résultats...




Allez hop. On se lance : C'est rigolo



Début d'une nouvelle expérimentation avec le MOOC Initiation à la BD pour tous. C'est simple, rigolo, pas trop chronophage et très pédagogique. Bref : Laissez vous tenter.
Voilà mes premiers croquis.



<

dimanche 29 octobre 2017

Quand la nature morte est toujours en vie


Toujours avec les contrastes d'Irving Penn. Mieux comprendre les valeurs, c'est à dire les différents niveaux de gris qui vont du noir au blanc pur, ou de la lumière à l'absence de lumière. J'ai commencé ce travail sur du papier blanc, je vais poursuivre avec du papier foncé (comme appris au cour) pour pouvoir mieux jouer avec la lumière.


Quand un pot d'huile rencontre un autre pot d'huile...


Où l'on poursuit la quête de la lumière avec Irving Penn. Quand un pot d'huile rencontre un autre pot d'huile : Qu'est-ce qu'ils se disent ? Des histoires de pots d'huile.


samedi 28 octobre 2017

Rebecca Louise Law. Quand Assembler devient magie


Au cours de la balade dans les jardins botaniques royaux de Kew, superbe rencontre avec Rebecca Louise Law. Elle y expose son oeuvre "Life in Death" composée d'un millier de guirlandes de graines et de fleurs sèches, inspirée par les guirlandes de Ramsès II, un rite funéraire de l'ancienne Egypte. En se promenant au milieu de cet amoncellement aérien de graines et de fleurs qui voltigent, on marche à travers "La Vie dans la Mort". On touche au mystère, à la magie. Même agnostique, on est touché par le "surnaturel".


jeudi 26 octobre 2017

British assemblages


Une semaine de vacances à Londres pour jouer aux "assemblages" : Mises en liens impromptus, superpositions improbables, regroupements aléatoires, libres ordonnancements, ramassage d'ordures, empilements désopilants. J'aime à faire l'enfant avec les objets.



Assembler






mercredi 25 octobre 2017

Exposition destructrice

Le MOOC-Pompidou nous propose de choisir 10 oeuvres de la collection du Musée pour construire une "Exposition destructrice", 10 oeuvres où l'artiste a mis en oeuvre le geste de détruire.
Voilà ici l'ensemble de mes choix : Exposition Destructrice

samedi 21 octobre 2017

Exercice Formel. Le concept Spatial de Lucio Fontana, la fin de Dieu

Lucio Fontana, Concetto Spaziale, La fine di Dio (63-FD.17), 1963

Oh Oh oh OHoooooooh Oh             oh oh oh oh OHHHHH oh OOOO
ooooooo  Oh Oh Oh  Oh OH o    Oh Ohoooo   Le "oh" comme un trou,                           une fissure     Oh Oh oh OHoooooooh      OOOO les traces d'une explosion,     oh oh oh oh oh oh oh     un espace ouvert, une faille, un vide,       * * * * *            une constellation 


Picabia. Danse de Saint Guy

Francis Picabia, Danse de St Guy (Tabac-Rat), 1919-1920 / 1946-1949

A Salzbourg, la ville de Paracelsus, Picabia danse.
Il danse. Danse. Danse. Alors Saint Guy détruit.
De l'idole ne reste que le cadre, le titre et le nom de l'artiste.
Et l'artiste danse. Et le public danse avec lui.
Et le vide devient idole.


Détruire





lundi 16 octobre 2017

La multiplication des cafetières


Reprise des cours à l'Espace d'Art des Terrasses avec Catherine Van Den Steen. En travaillant sur des natures mortes, elle nous propose de découvrir les "valeurs", c'est à dire les degrés d'intensité d'un ton par rapport à la lumière ou à l'ombre. Elle évoque Irving Penn...

"L'art moderne et contemporain en 5 gestes"

Le MOOC "L'art moderne et contemporain en 5 gestes" commence aujourd'hui... Et je vais commencer par DETRUIRE

dimanche 14 mai 2017

XVIIIème siècle

Ecouter les bruits de Paris au XVIIIème siècle



La cuisine au XVIIIème siècle:
La cuisine des lumières
A la cour et chez les bourgeois
La révolution française





samedi 13 mai 2017

Ne vous fiez pas au fichu propret...


On lui donnerait le Bon Dieu sans confession à cette jeune oie blanche à la peau douce et au fichu propret... Et pourtant, c'est bien elle qui vole la montre du beau prince occupé à écouter la diseuse de bonne aventure, vieille femme ridée à la peau brune et à l'habit rouge bariolé. Il y a là comme un renversement des préjugés. Georges de la Tour vient là encore illuminer l'humanité de sa perspicacité.



Une affinité particulière qui se construit


Depuis que notre atelier d'Art Plastiques s'est inspiré du "Tricheur à l'as de carreau" de Georges de la Tour pour une fresque collective et que je croise constamment ce travail exposé à la mairie de quartier, j'ai une affinité particulière pour cette oeuvre. Il me faudrait faire une photo de la fresque pour montrer comment l'atelier a réinterprété l'oeuvre de G. de la Tour.  On y retrouve le jeu subtil des regards, mais aussi le contraste entre le fond noir et la lumière des personnages, les tissus brillants et veloutés, les détails des coiffes... C'est mon image choisie du XVIIè siècle.

Je comprends ici qu'il y a "L'Histoire de l'Art", c'est à dire le corpus qui s'est construit en signalant les oeuvres nées au long des siècles, en les situant dans leur contexte géographique, économique, politique et social, en soulignant les influences et les processus de création, en faisant émerger leurs sens dans la vie de leurs auteur-e-s. Et puis, il y a "Mon histoire avec l'Art", c'est à dire la succession de rencontres, la sédimentation des couches de sensibilité touchée par telle image ou tel détail, le rapport que j'entretiens avec les couleurs et les formes, l'attirance que je porte sur certains sujets, le regard que je pose et le goût qui se forge.




Ca selfie comme ça... A la bonne votre !

Mon premier portrait picsart pour le #MoocHistoireArt



samedi 29 avril 2017

Le chef-d'oeuvre oublié se cache chez les Tortues Ninjas


Quel est pour chacun ou chacune d'entre nous le neuvième chef-d’œuvre manquant dans la sélection de chefs-d’œuvre de la Renaissance proposée par le MOOC-Histoire d'art ci-dessus (Voir l'album) ?

J'ai ajouté les Tortues Ninja à la sélection...
On se demandera pourquoi puisqu'elles n'ont été créées qu'en 1984. Et bien, c'est parce que ces quatre personnages portent le nom de grands artistes de la Renaissance : "Michelangelo"(Michel-Ange), "Leonardo"(Léonard de Vinci), "Raphael"(Raffaello Sanzio) et "Donatello" (Donato di Niccolò di Betto Bardi dit « Donatello »).




Or, dans la sélection du MOOC, les oeuvres de "Michelangelo" (La Création d'Adam), de "Léonardo" (La Joconde) et de "Raphael" (La belle jardinière) sont bien présentes. Par contre "Donatello" a été oublié ! C'est bien dommage quand on sait que, parmi les tortues Ninja, Donatello dit "Donnie" est le plus pacifique et qu'il préfère de loin l'utilisation de la parole à celle de son bõ pour régler les conflits.

J'appelle donc ici la Madeleine pénitente de Donatello (1453), parce qu'elle est une oeuvre emblématique du sculpteur florentin qui a donné son nom à "Donnie"
Elle me semble faire un bon contrepoint à la naissance de Vénus de Boticelli (1484): autant l'une est toute en rondeur et volupté, autant l'autre est rugueuse et décharnée. Deux nus, deux chevelures luxuriantes... L'une est à sa naissance, l'autre proche de la mort







L'envol malhabile

Le soleil m'attire, m'aimante, et m'emporte jusqu'à me perdre...
Oh quelle chute ! Qui suis-je ?


Un moment si libres.
Ne devrait-on pas faire accomplir un grand voyage en avion
aux jeunes gens ayant terminé leurs études





dimanche 16 avril 2017

Le bonheur est dans le pli

Et l'ombre se joue de la lumière
Et le regard palpite sur le volume éphémère
L'instant se fige dans les volutes du tissu en mouvement
Douceur. Rondeur. 
Bonheur de dessiner

Voir l'album

Et pour le plaisir des oreilles, en ce dimanche de Pâques : Réveillez-vous coeurs endormis !

jeudi 6 avril 2017

L'oeil de Baldassare

Dans une des dernières séquences du #Mooc-L'instantFigé, on nous propose de participer à un tableau collectif : le padlet du tendre. Il s'agit de publier un détail, un extrait qui représente une partie du corps d’un personnage qui nous trouble ou nous touche. Car "dans la vie comme dans l’art, le désir naît bien souvent d’un détail, d’un fragment qui focalise notre attention, trouble notre regard et cristallise notre émotion : la courbe d’un lobe, le grain d’une peau, le geste d’une main, une mèche échappée d'un chignon...".

J'ai choisi l'oeil de Baldassare : Le Portrait de Baldassare Castiglione par Rafaël est un de mes tableaux favoris au Louvre. La pelisse de petit gris, la barbe gaillarde, la petite plume sur la coiffe et l'habit noir distingué, l'oeil tendre et lumineux... Quel bel homme que voilà !


 

mercredi 5 avril 2017

#InstantFigé.5 Mouvements Passionnés


Vidéo 5.1 Corps en émois
Vidéo 5.2 Le verrou de Fragonard
Vidéo 5.3 Le corps amoureux dans le cinéma



Tout représenter au nom de la liberté de création ?


Il y a une tendance "trash" dans l'air qui banalise l'exposition de la chosification de l'autre, de la violence, de la bestialité, de la cruauté... 
Comme s'il ne fallait que donner à penser l'état du monde et la dislocation du lien social.
Comme si cela ne pouvait se représenter qu'à travers des corps malmenés, des passions obscures ou des borborygmes peu engageants.
Comme si la provocation était un passage obligé pour la créativité. 

On criera au puritanisme... Peu m'en chaut. Je n'ai pas envie de rationaliser la répulsion que provoque en moi l'exposition de la désagrégation du monde : Seulement besoin de dire que je n'aime pas ça. La planète est trop mal en point, l'humanité est trop blessée pour infliger encore à mes yeux des images qui les heurtent. 

Pour illustrer mon propos, je présente ici le travail d'Olivier de Sagazan : http://nefdesfous.free.fr/. Ses pistes de recherche sont très fortes et il y a un "effet" plastique séduisant. Mais je ne le montre que pour m'y opposer car j'ai besoin de paix, de douceur, de légèreté...
Je revendique le droit de regarder du bonheur.
On peut peut-être tout représenter au nom de la liberté de création.
On n'est certainement pas obligé-e de tout regarder.




mercredi 29 mars 2017

Coup de chapeau au Laocoon


La présentation de Laocoon dans la vidéo "Le (sport de) combat est un art" m'a amenée à une petite recherche iconographique et à découvrir combien ce personnage mythologique est présent dans l'imaginaire des artistes. La note de Wikipédia en fournit bon nombre d'exemples. 

Puisqu'il n'est pas d'un grand intérêt de tout montrer, 
je choisis d'appeler ici le Laocoon du Greco (1610) : Il s'agit d'un de ses derniers tableaux. Le peintre a placé la scène du châtiment de Laocoon et de ses fils devant la ville de Tolède. Pour rappeler la cause de la malédiction, on aperçoit un cheval qui s'avance vers les portes de la ville comme le cheval de Troie. L'artiste s'est éloigné de la représentation antique, il applique de très forts raccourcis et a recours à une lumière morbide au premier plan pour accentuer le drame. La petite histoire raconte que le Gréco est mort avant que cette oeuvre ne soit terminée et que c'est son fils qui l'a finie.


Je choisis également le Laocoon de Roy Lichstenstein (1988) car il reprend bien les postures et la construction de la sculpture grecque, tout en appliquant son approche du pop art : des traits épais, des couleurs franches et cette technique de masque pour produire des points de trame qui sont sa "marque de fabrique".


Et enfin, celui de Georg Herold (1984). Il s'agit là d'un aspirateur posé sur des poutrelles d'acier et qui diffuse un discours d'Hitler sur l'art dégénéré... En savoir plus ici


Pour conclure, je soulignerais 3 aspects :
- La représentation de la lutte à mort contre l'horreur
- Les lignes ondulantes (du serpent / des tuyaux emmêlés)
- La possibilité pour l'artiste de faire revivre le mythe dans l'environnement qui est le sien


samedi 25 mars 2017

Le jour où tout a basculé...

Pour répondre à la consigne du MOOC-Louvre qui nous invite à choisir un évènement historique du XXe ou du XXIe siècle et à le représenter par une image, je choisis de reprendre la mise en scène du Serment des Horaces de Jacques-Louis David pour rappeler le 26 juillet 1953 dans la Caserne Moncada à Santiago de Cuba. J'imagine qu'à la place des Horaces, se trouvent Camilo Cienfuegos, Che Guevara et Fidel. Ils se tiennent devant José Martí et ils le saluent en affirmant haut et fort "Patria o Muerte, Venceremos" (la Patrie ou la Mort... Nous vaincrons) tandis que Martí affirme "Pueblo que se somete, perece" (Il périt, le Peuple qui se soumet). A la place des trois femmes désolées, des cubaines libérées : une paysanne, une soignante, une enseignante. Au fond, à la place du dédale obscur du palais romain, un balcon sur la baie de Santiago et la lumière du soleil des Caraïbes.

La prise de la Caserne Moncada n'est que le début du chemin qui aboutira à la déroute du régime infâme de Fulgencio Batista et au triomphe de la Révolution cubaine du 1er janvier 1959. C'est l’événement le plus marquant de l’histoire de l’Amérique latine du XXe siècle. Alors que Cuba est encore aujourd'hui une nation souveraine et indépendante, respectée sur la scène internationale, aux indéniables réussites sociales dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la culture, du sport et de la solidarité internationale, elle reste à jamais un symbole de la dignité nationale, toujours alignée aux côtés des opprimés, et qui a apporté son soutien à tous les peuples qui luttaient pour leur émancipation. Voilà pourquoi je choisis d'intituler mon croquis maladroit à la gouache et au crayon : le Serment des Cubains.

Voir l'album

lundi 20 mars 2017

L'instant décisif


L’instant décisif est un concept inventé par le photographe Henri Cartier-Bresson, qui définit le moment exact où une image unique, et qui ne se reproduira jamais de la même manière, est capturée par le photographe. Le Mooc-Louvre nous invite à partager une oeuvre d'art qui suspend le temps et fige le mouvement (photographie évidemment, mais aussi peinture, sculpture…).

Je pensais à GUERNICA, l'instant décisif où la vie s'est arrêtée quand, le lundi 26 avril 1937, cette ville basque a été bombardée par 44 avions de la Légion Condor allemande nazie et 13 avions de l'Aviation Légionnaire italienne fasciste, en appui du coup d'état nationaliste contre le gouvernement de la Seconde République espagnole. 

Je pensais au tableau de Picasso qui est devenu un symbole international de dénonciation de la violence et de l'horreur de la guerre.

... Et j'ai trouvée cette photo qui date du moment où le tableau est retourné en Espagne en 1981 : Quand le symbole de la dénonciation du régime franquiste est protégée par un carabinier à tricorne, uniforme historique de la guardia civil qui n'a disparu qu'en 1989. Cette photo, cet "instant figé et décisif" symbolise pour moi toute l'ambigüité de l'histoire du XXème siècle en Espagne.

vendredi 17 mars 2017

Corps en mouvement

J'ai pris goût aux gif animés... En décomposant les planches de Muybridge et en habillant l'athlète comme sur les poteries grecques : Voici le corps en mouvement ! On remarquera que le bel élan est un peu incohérent. L'ordre des images dans le Gif est difficile à maitriser.

how to make a gif at gickr.com