samedi 27 avril 2024

Printemps du dessin. 39ème jour


 
Représenter le corps en mouvement, c'est aussi choisir "l'instant décisif"




vendredi 26 avril 2024

mardi 23 avril 2024

lundi 22 avril 2024

dimanche 21 avril 2024

Printemps du dessin. 33ème jour

 

Dibujo tomado de una foto de la familia Salamanca Huertas. Manuel explica: 

"Una foto de familia en casa de la hermana Luz Marina en Bogotá. Aparecen nuestra madre Ana Elena, al lado del padre Arturo, detrás Camilo Ernesto, Jose Fernando, Luz Marina, yo el mayor, Manuel Arturo. Una reunión de familia, de no todos los días, por ese entonces ya vivía en París.

 

Dessin réalisé à partir d'une photo de la famille Salamanca Huertas. Manuel explique : 

"Une photo de famille chez ma sœur Luz Marina à Bogotá. Notre mère Ana Elena apparaît à côté du père Arturo. Derrière : Camilo Ernesto, José Fernando, Luz Marina, moi l'aîné, Manuel Arturo. Une réunion de famille rare, alors que j'habitais déjà à Paris". 

 



mercredi 17 avril 2024

Printemps du dessin. 29ème jour

Il y a la photo de Jean Gaumy de 1977, le vent sur la lagune à Burano.

Il y a elle, le nez au vent, chargée d'âge et de kilos, imperturbable avec sa blouse orange et ses cheveux blancs, qui tente de cueillir l'instant décisif avec son pinceau.

Et moi, qui regarde la photo, essaie de dessiner cet instant-là et découvre que le photographe a ironiquement poussé l'horizon dans le sens du vent.

 




mardi 16 avril 2024

Printemps du dessin. 27ème jour

 

Toujours à Pont-Aven : Alain et Sylviane au Bois d'Amour
Feutre et crayons aquarellables.
J'ai aimé jouer avec les différents noirs. Parmi eux, le noir d'ivoire est mon préféré.

 






vendredi 12 avril 2024

Printemps du dessin. 24ème jour

 

Les 2 Manuels à Pont-Aven. Los dos hermanos. 

J'ai préféré ne pas tout ombrer, et juste laisser les traits rapides des maisons pour mettre en valeur les 2 amis et la rivière. Le résultat est à la fois proche et éloigné de la photo de départ.




dimanche 7 avril 2024

samedi 6 avril 2024

Printemps du dessin. 18ème jour


On reprend le fil du Printemps du dessin après une semaine d'interruption.
Juste un croquis du visage de Manuel en train de peler des patates.
Pas besoin de déployer beaucoup de moyens pour exprimer ce qu'on voit.
Dessiner/Voir

 

vendredi 29 mars 2024

jeudi 28 mars 2024

mercredi 27 mars 2024

Printemps du dessin. 8ème jour


En arrivant au Pouldu chez Sylviane et Alain, j'ai été frappée par une petite peinture à l'huile au dessus de la cheminée. C'est une vue de la plage à Etretat, mais du côté moins célèbre. J'ai beaucoup aimé les 3 petits personnages qui affrontent la pluie et les vagues, vivants au milieu des gris verts de la mer et des rochers. Alors je les ai dessinés.




mardi 26 mars 2024

Printemps du dessin. 7ème jour

Voici le produit fini, l’œuvre terminée.
Je choisis de ne pas fixer les volutes.

  1. Pour signaler les possibles, les solutions multiples, célébrer l'éphémère.
  2. Pour échapper à la tâche laborieuse et risquée du collage.
  3. Pour proposer aux ami.es et aux enfants de se saisir du processus de création lié à la composition des volutes au jour et à l'heure qu'elles et ils le voudront.





lundi 25 mars 2024

Printemps du dessin. 6ème jour



L'ensemble des languettes sont reliées, ouvrant tous les possibles. Comme elles ne sont pas fixées, on peut les faire voyager, essayer différents supports.  
 
Les volutes prennent d’assaut notre espace.
On a des volutes à table, des volutes portugaises. 
Viendront les volutes sur sofa, le parquet à volutes, les couettes volutées...
 
 


dimanche 24 mars 2024

Printemps du dessin. 5ème jour




Je relie les languettes avec du fil pour stabiliser les volutes sans les fixer.
Martine parle de patience et elle a raison. C'est vrai.
C'est patient, lent. Créer prend du temps. 

Et j'apprends qu'il fut un temps où "dessin" s'écrivait aussi "dessein", impliquant la notion d'intention, de projet.







samedi 23 mars 2024

Printemps du dessin. 4ème jour


Je découpe les bandes en languettes que je recompose en volutes. Manuel me dit qu'il y voit des paons, j'aimerais aller plutôt vers des dragons comme Lyndi Sales. Pour le moment rien n'est fixé, on peut composer et recomposer à l'infini. 

Je ne sais pas encore si, finalement, je fixerai ou pas.
C'est pas mal d'être dans l'incertitude. C'est l'espace de la création.
Comme un jeu de meccano où toutes les constructions sont possibles

Voir l'album ici


vendredi 22 mars 2024

Printemps du dessin. 3ème jour


Pour matérialiser les volutes, au lieu de faire des bandes de couleur comme ce qui nous est proposé au cours, je fais des bandes de motifs dessinés que je découperai ensuite pour fournir la matière première de la composition.

Voir l'album ici

jeudi 21 mars 2024

Printemps du dessin. 2ème jour


Toujours dans l'esprit de Lyndi Sales, mais dessiné.

Et je convoque l'album TRY d'Airelle Besson que nous avons eu grand plaisir à écouter à la Maison de la Musique dimanche dernier. 

Voir l'album ici


mercredi 20 mars 2024

Printemps du dessin. 1er jour




Pour le #printempsdudessin, mon objectif est de dessiner au moins une fois par jour. On verra si je tiens la route. Je choisis de commencer par dessiner à partir du travail de Lyndi Sales qui nous a été présenté au cours du lundi : Voir l'album ici

Et je convoque ici le clip de MC Solaar qui vient de sortir ce matin pour le printemps. 





samedi 16 mars 2024

Marian Anderson. Icone 4


Bleu de prusse ou de berlin, orangé et blanc. Il y a quelque chose de plus abouti dans les volumes du visage à cause du jeu entre l'ombre et la clarté. Et quelque chose de plus doux aussi. 



lundi 11 mars 2024

Marian Anderson. Icone 3



Focalisée sur le visage, avec un fond bleu de prusse récupéré au cours.
Acrylique, peinture dorée et fusain pour le trou mystérieux de la bouche d'où sort la voix d'or 








samedi 2 mars 2024

Marian Anderson. Icone 2

 

Acrylique dorée + Aquarelle en contraste vert/rose 

Un visage plus abouti que le premier essai
Pour les cheveux, des progrès à faire... Au prochain essai, sur cette surface la plus sombre, on va essayer de faire lentement des lignes courbes.

Voir l'album ici

 

jeudi 29 février 2024

Marian Anderson. Icone 1



Toujours dans la série "Femmes de couleur", je m'affranchis de la photocopie et j'utilise de la peinture dorée qui restait des fêtes de Noël. On aboutit à une icone de Marian Anderson, à mi-chemin entre pop-art et inspiration byzantine. 

Sa voix d'or est bien mise en valeur. Voir l'album ici : Marian Anderson. Icone 1




lundi 26 février 2024

Broyer les pigments

Ce lundi, nous avons commencé à "broyer des pigments". Il y a quelque chose de très jouissif à tripatouiller la couleur, voir et sentir comment la poudre se marrie à l'eau et au liant. J'ai été particulièrement impactée par le bleu de prusse. 

Notice Wikipedia

Nuancier Sennelier

Connaitre les principaux pigments (Notice Boesner)

Voir l'album ici





dimanche 25 février 2024

Femmes de couleur



Le cheminement à partir des photos de l'expo "Corps à corps" continue. 
La mise en couleurs de tirages noir et blanc aussi.

J'ai choisi Marian Anderson, photographiée en juin 1955 par Richard Avedon
Elle fut la première contralto afro-américaine autorisée à se produire au New York Metropolitan Opera. Seize ans plus tôt, les «Filles de la Révolution Américaine» l'avaient empêchée de chanter à Washington, provoquant un scandale national... C'est cette photo qui a attiré mon regard et m'a permis de découvrir le parcours artistique et le cheminement d'émancipation de Marian, une des actrices de la lutte pour les droits des afro-américains. 

Puis j'ai continué avec le portrait de Nusch Eluard, photographiée vers 1935 par Dora Maar
La photo aux contrastes saisissants a un aspect très "léché", très travaillé qui m'a amenée à rechercher les histoires de vie de la photographe et du modèle. 
L'une et l'autre, qualifiées d'égéries, de muses, d'amantes, de "femme de"...
L'une et l'autre, créatrices, femmes libres dans le monde patriarcal du surréalisme et du cubisme.

Pour ce travail, je colorie des photocopies, puis je les photographie.
Cela peut paraitre enfantin, mais chemin faisant, j'apprends et je rentre dans l'image.
Nous en sommes à 12 images sur papier colorié (6 pastels secs et 6 gouaches) et 36 photos.



 


dimanche 18 février 2024

Corps à corps. Histoire(s) de la photographie



Nous sommes allés voir l'expo qui restera à Beaubourg jusqu'au 24 mars.

Au départ, l'idée était de continuer à chercher des traces de Nancy Wilson Pajic, mais la multiplicité et la force, les regards et les histoires exposées ont frappé mes rétines. 

Pour continuer à creuser les parcours des photographes, chasseuses et chasseurs d'instants :


Notre album ici






lundi 12 février 2024

Les gestes de ma grand-mère. 5



 
Là aussi, je reprends un support usagé, avec des gribouillages à l'acrylique de nos petits enfants. 
Dans la liberté du grand format, il y a soudain une irruption du bleu.
Comme un clin d'oeil de Nancy Wilson-Pajic.
 
Il y a dans ce geste-là
du bleu, de l'ornithogale et des gribouillages.
Un clin d'oeil à maman et aux enfants.




dimanche 11 février 2024

Les gestes de ma grand-mère. 4




Bien plus de liberté sur le grand format.
J'ai recouvert d'orange un vieux bleu pas très glorieux
Et choisi de garder la présence du fond recouvert.
Il y a maintenant des ronds dans l'eau sous un des gestes de ma grand-mère.





samedi 10 février 2024

Les gestes de ma grand-mère. 3

 

 
Sur un plus grand format (50 x 65), toujours attachée à l'ornithogallum dubium. Un travail plus long, plus fouillé dans le mélange de l'orange et du vert, auquel on ajoute du blanc. Attention au blanc qui éteint tout.

Voir l'album ici


jeudi 8 février 2024

Les gestes de ma grand-mère. 2


Le travail sur "My grand-mother gestures" continue.
Et avec lui le travail de deuil pour accompagner le départ de maman.

Je m'attache au contraste Orange/Vert de l'ornithogalum dubium.




lundi 5 février 2024

Les gestes de ma grand-mère. 1



Pour commencer à travailler sur "les gestes de ma grand-mère" de Nancy Wilson Pajic, j'ai fait ce croquis avec du contraste Rouge/Vert

Alors que maman vient de partir, je veux continuer à travailler sur ces images. 
En mettant en couleur les mains et les visages. 
Nous verrons où cela nous mène.





samedi 3 février 2024

Ornithogalum dubium



C'est ce samedi 3 février, le jour de la mort de maman, que l'ornithogale est arrivée à la maison. Etymologiquement, son nom veut dire "lait d'oiseau". En France, ses différentes variétés poussent dans des friches, sur des terrains incultes, en bordure de chemin, et dans des sous-bois lumineux. On les appelle communément "Etoile de Bethléem", ou "Dame d'onze heures". 

La nôtre est de couleur orangée, c'est une variété qui s'appelle "ornithogalum dubium", une plante d'intérieur. Je la relie maintenant au souvenir de maman.






jeudi 1 février 2024

My Grandmother's Gestures



Ce lundi 29 janvier, à l'atelier d'arts plastique des Terrasses, Elisa Ghertman nous a proposé de travailler sur des photos de l'expo Corps à Corps qui a lieu en ce moment à Beaubourg. 
 
J'ai choisi "les gestes de ma grand-mère" de Nancy Wilson Pajic. 



lundi 29 janvier 2024

L'espoir du chemin de fer


C'est en pensant à notre ami Chucho Zapata que nous avons voulu prendre le train à Bogotà. Il a été cheminot jusqu'à la liquidation des Chemins de Fers Nationaux de Colombie (FNC), puis il est parti à la recherche d'une vie meilleure en France. Nous aimons quand Chucho partage ses souvenirs.

C'est aussi la fascination pour le monde ferroviaire qui nous a poussé à vouloir prendre ce train. Avec la nostalgie d'une construction collective de progrès portée par le rail colombien à partir de 1882, avec la mémoire traumatique de la liquidation de l'entreprise en 1991 et avec l'espoir à saisir d'un nouveau développement du territoire porté aujourd'hui par le gouvernement Petro.

Tôt le matin, un dimanche, nous avons rejoint l'Estación de la Sabana, siège historique du Chemin de Fer de la Savane de Bogotá et des Chemins de Fer Nationaux de Colombie. C'est de là que part un petit train touristique qui emprunte ce qui reste de la ligne de Chemin de fer du Nord pour rejoindre Zipaquirá en passant par Usaquén. 

Bien sur, mettre 3 heures pour aller de Bogotá à Zipaquirá en locomotive à vapeur, soit 42 km et 1 heure en moyenne par la route actuellement, a quelque chose de désuet. Mais c'est un geste qui croit en l'avenir quand on sait que 3550 km de rails attendent le vrai retour du train en Colombie.




mardi 23 janvier 2024

Candelario Obeso, poète colombien de la négritude


Il chante la nuit, sa fraicheur et sa solitude
Le bruit des rames sur le fleuve
Il chante la complainte du marinier absent
l'espoir d'amour partagé
Il chante l'orgueil du travail et la sueur
La volonté de liberté

Candelario Obeso (12 janvier 1849 à Mompóx — 3 juillet 1884 à Bogotá) fut l'initiateur du courant de la « poésie noire et sombre » en Colombie. Né à Mompóx, dans une famille d'origine modeste, il fut pendant les 35 années de sa vie soldat, ingénieur, éducateur, ouvrier et homme politique, mais en plus de tout cela, il produisit une précieuse production littéraire originale.

En plus de deux articles controversés sur la population colombienne de son époque, Obeso a traduit Othello de Shakespeare et plusieurs autres œuvres de Victor Hugo, Byron, Musset, Longfellow, entre autres. Et il a également écrit des romances, des comédies, des textes pédagogiques et deux romans (La Famille Pygmalion et Les Choses du monde).

Mais sa création la plus marquante est sans l'ombre d'un doute Chants populaires de ma terre (1877), dans lesquelles il verse toute sa tendresse, son langage, sa sensibilité, sa malice et le lyrisme de sa race. Avec ces Chants, Candelario Obeso occupe une place de premier plan reconnue dans l'histoire de la littérature colombienne. Il est considéré comme l'un des premiers poètes noirs. Ce recueil qui rassemble toute son œuvre en vers est écrit dans une tentative de figuration de la langue dialectale, comme on l'entendait chez les paysans de l'époque, sur les rives du fleuve Magdalena.

Voir l'album ici



lundi 22 janvier 2024

Les églises de Mompox



Il y a les marques du passage du temps, l'esprit andalou des conquérants, la proximité du fleuve et ses possibles. Il y a la moiteur tropicale et sa langueur, l'opulence des verts, la végétation généreuse. 
Les oiseaux, les poissons, les lézards, les chevaux.
Il y a les âmes des noirs bogas navigants, les savoirs faire des orfèvres et des potiers. 
Le contraste joyeux des couleurs et des blancs dont on peint les murs.
Il y a les airs de piano, de clarinette et les accordéons du Vallenato.
Le dulce de limon. Les hamacs et les chaises à bascule.
Il y a les albarradas, les légendes et la ferveur.  

Voir l'album ici