samedi 29 avril 2017

Le chef-d'oeuvre oublié se cache chez les Tortues Ninjas


Quel est pour chacun ou chacune d'entre nous le neuvième chef-d’œuvre manquant dans la sélection de chefs-d’œuvre de la Renaissance proposée par le MOOC-Histoire d'art ci-dessus (Voir l'album) ?

J'ai ajouté les Tortues Ninja à la sélection...
On se demandera pourquoi puisqu'elles n'ont été créées qu'en 1984. Et bien, c'est parce que ces quatre personnages portent le nom de grands artistes de la Renaissance : "Michelangelo"(Michel-Ange), "Leonardo"(Léonard de Vinci), "Raphael"(Raffaello Sanzio) et "Donatello" (Donato di Niccolò di Betto Bardi dit « Donatello »).




Or, dans la sélection du MOOC, les oeuvres de "Michelangelo" (La Création d'Adam), de "Léonardo" (La Joconde) et de "Raphael" (La belle jardinière) sont bien présentes. Par contre "Donatello" a été oublié ! C'est bien dommage quand on sait que, parmi les tortues Ninja, Donatello dit "Donnie" est le plus pacifique et qu'il préfère de loin l'utilisation de la parole à celle de son bõ pour régler les conflits.

J'appelle donc ici la Madeleine pénitente de Donatello (1453), parce qu'elle est une oeuvre emblématique du sculpteur florentin qui a donné son nom à "Donnie"
Elle me semble faire un bon contrepoint à la naissance de Vénus de Boticelli (1484): autant l'une est toute en rondeur et volupté, autant l'autre est rugueuse et décharnée. Deux nus, deux chevelures luxuriantes... L'une est à sa naissance, l'autre proche de la mort







L'envol malhabile

Le soleil m'attire, m'aimante, et m'emporte jusqu'à me perdre...
Oh quelle chute ! Qui suis-je ?


Un moment si libres.
Ne devrait-on pas faire accomplir un grand voyage en avion
aux jeunes gens ayant terminé leurs études





dimanche 16 avril 2017

Le bonheur est dans le pli

Et l'ombre se joue de la lumière
Et le regard palpite sur le volume éphémère
L'instant se fige dans les volutes du tissu en mouvement
Douceur. Rondeur. 
Bonheur de dessiner

Voir l'album

Et pour le plaisir des oreilles, en ce dimanche de Pâques : Réveillez-vous coeurs endormis !

jeudi 6 avril 2017

L'oeil de Baldassare

Dans une des dernières séquences du #Mooc-L'instantFigé, on nous propose de participer à un tableau collectif : le padlet du tendre. Il s'agit de publier un détail, un extrait qui représente une partie du corps d’un personnage qui nous trouble ou nous touche. Car "dans la vie comme dans l’art, le désir naît bien souvent d’un détail, d’un fragment qui focalise notre attention, trouble notre regard et cristallise notre émotion : la courbe d’un lobe, le grain d’une peau, le geste d’une main, une mèche échappée d'un chignon...".

J'ai choisi l'oeil de Baldassare : Le Portrait de Baldassare Castiglione par Rafaël est un de mes tableaux favoris au Louvre. La pelisse de petit gris, la barbe gaillarde, la petite plume sur la coiffe et l'habit noir distingué, l'oeil tendre et lumineux... Quel bel homme que voilà !


 

mercredi 5 avril 2017

#InstantFigé.5 Mouvements Passionnés


Vidéo 5.1 Corps en émois
Vidéo 5.2 Le verrou de Fragonard
Vidéo 5.3 Le corps amoureux dans le cinéma



Tout représenter au nom de la liberté de création ?


Il y a une tendance "trash" dans l'air qui banalise l'exposition de la chosification de l'autre, de la violence, de la bestialité, de la cruauté... 
Comme s'il ne fallait que donner à penser l'état du monde et la dislocation du lien social.
Comme si cela ne pouvait se représenter qu'à travers des corps malmenés, des passions obscures ou des borborygmes peu engageants.
Comme si la provocation était un passage obligé pour la créativité. 

On criera au puritanisme... Peu m'en chaut. Je n'ai pas envie de rationaliser la répulsion que provoque en moi l'exposition de la désagrégation du monde : Seulement besoin de dire que je n'aime pas ça. La planète est trop mal en point, l'humanité est trop blessée pour infliger encore à mes yeux des images qui les heurtent. 

Pour illustrer mon propos, je présente ici le travail d'Olivier de Sagazan : http://nefdesfous.free.fr/. Ses pistes de recherche sont très fortes et il y a un "effet" plastique séduisant. Mais je ne le montre que pour m'y opposer car j'ai besoin de paix, de douceur, de légèreté...
Je revendique le droit de regarder du bonheur.
On peut peut-être tout représenter au nom de la liberté de création.
On n'est certainement pas obligé-e de tout regarder.