Au-dessus d'ces collines s'élève ma voix à jamaisÔ mon petit pays, ô Rwanda bien-aiméUn million de gouttes d'eau qui tombent de terre en cielUn million de nos tombes en trombes torrentiellesDe nos fosses profondes à nos points culminantsNous sommes debout maintenant les cheveux dans le ventÀ conjurer le sort qu'un désastre engloutiÀ se dire qu'on est fort, qu'on vient de l'infini...
sa poitrine délicate s'entoure d'une écorce ténue,
ses cheveux deviennent feuillage, ses bras des branches,
des racines immobiles collent au sol son pied, naguère si agile.
Une cime d'arbre lui sert de tête ; ne subsiste que son seul éclat"
Ovide, Métamorphoses, Livre 1 (548-552)
En regardant les images accumulées au long des siècles autour de ce mythe, j'ai vu aussi Apollonpoursuiveur amoureux, embrasé d'amour "comme les chaumes légers brûlent, une fois les épis coupés" et Cupidon qui "de son carquois empli de flèches, tira deux flêches aux effets opposés, l'une chassant l'amour, l'autre le faisant naître. Et j'ai vu le mouvement, la poursuite, la course éperdue qui aboutit finalement à une intégrité protégée pour elle et à une couronne de laurier pour lui.
Mais une chose est de voir, autre chose de donner à voir.
La composition est décalée vers la gauche et n'est pas lisible.
Les chairs manquent de matière.
La perspective du paysage n'est pas claire.
Le mouvement qui existait dans la gravure inspiratrice a disparu.
Hé hé hé... L'image n'est pas terminée ! Elle espère vos suggestions et vos solutions concrètes pour se métamorphoser. En attendant, je choisis de publier ici un croquis préliminaire, simple et léger, avec une Daphné en figuier libérée.