Où l'on croise le vieil homme triste de Van Gogh, la tristesse andine de Guaysamín, une "girl crying" de Roy Lichtenstein, le "jeune homme triste dans le train" de Marcel Duchamp, une mélancolie de Munch et le Christ sur le Mont des Oliviers de Gauguin.
Où l'on découvre la symphonie n°3 des chants douloureux de Henryk Gorecky.
Il y a l'omniprésence du jardin autour de la maison, les fleurs, les arbres, la pluie, les nuages, la maison, les chemins, les fruits, les feuilles, les branches, les saisons.
Quatre-vingt mètres de tapisserie digitale aux couleurs vives pixelisées,
une amitié particulière avec les nymphéas de Monet,
un vieil homme libre et charmant qui pose son regard solitaire sur ce qui reste de vie pendant le confinement et qui laisse en héritage la maxime de F. de la Rochefoucaud :
"Souvenez-vous, le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement".
Simple, facile, persistant et agréable comme une pastille Vichy,
Où l'on va des "Expressions des passions de l'âme" de Charles Le Brun au "Sinnatagen", l'enfant furieux de Vigeland (Oslo) en passant par la Marseillaise en colère de Rude, récemment emballée par Christo en même temps que l'Arc de Triomphe.