lundi 29 janvier 2024

L'espoir du chemin de fer


C'est en pensant à notre ami Chucho Zapata que nous avons voulu prendre le train à Bogotà. Il a été cheminot jusqu'à la liquidation des Chemins de Fers Nationaux de Colombie (FNC), puis il est parti à la recherche d'une vie meilleure en France. Nous aimons quand Chucho partage ses souvenirs.

C'est aussi la fascination pour le monde ferroviaire qui nous a poussé à vouloir prendre ce train. Avec la nostalgie d'une construction collective de progrès portée par le rail colombien à partir de 1882, avec la mémoire traumatique de la liquidation de l'entreprise en 1991 et avec l'espoir à saisir d'un nouveau développement du territoire porté aujourd'hui par le gouvernement Petro.

Tôt le matin, un dimanche, nous avons rejoint l'Estación de la Sabana, siège historique du Chemin de Fer de la Savane de Bogotá et des Chemins de Fer Nationaux de Colombie. C'est de là que part un petit train touristique qui emprunte ce qui reste de la ligne de Chemin de fer du Nord pour rejoindre Zipaquirá en passant par Usaquén. 

Bien sur, mettre 3 heures pour aller de Bogotá à Zipaquirá en locomotive à vapeur, soit 42 km et 1 heure en moyenne par la route actuellement, a quelque chose de désuet. Mais c'est un geste qui croit en l'avenir quand on sait que 3550 km de rails attendent le vrai retour du train en Colombie.




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