Le surréalisme n'est pas, et de très loin, l'expression que je préfère. Il y a une violence, une esthétique de la démesure, un besoin de cassure, qui ne me correspondent pas. Mais en regardant le travail d'Inji Efflatoun exposé au Musée d'Art Moderne de Paris, j'ai compris qu'il s'agissait d'œuvres de jeunesse qui, à travers son appartenance au groupe "Art et Liberté" et son expérience carcérale, ont permis à l'auteure de se libérer.
En rentrant dans son histoire, j'ai apprécié son cheminement marxiste, son engagement féministe et pacifiste. Les couleurs d'Inji se sont éclaircies avec le temps, sa lumière est devenue blanche. Je la salue comme une de mes ancêtres dans la bataille des idées.
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