Tout part d'un unique point de fuite, on imagine un improbable sol carrelé en damier rose, on s'intéresse toujours aux vitres nacrées, on commence à colorer les parties de bois et on décide d'arrêter la couleur pour garder la force des traits. Et on écoute la délicatesse fragile et nostalgique de la Chanson d'Hélène revisitée par L.Danielsson et ses amis
mardi 28 janvier 2025
dimanche 26 janvier 2025
Perspective 2025 n°2
Au départ, je voulais faire des maisons sur une colline mais on arrive dans un paysage semi-industriel avec un viaduc (j'ai pensé à Morlaix). En dehors de la lumière nacrée des fenêtres et des vitrines, la couleur est un peu superfétatoire.
Avec "l'Etude bleue" de L.Danielsson / Trio
samedi 25 janvier 2025
Perspective 2025 n°1
Où l'on en vient à construire une sorte de palais toscan imaginaire dans l'improbable lumière dorée d'un soir d'été aux odeurs d'ocre brûlé. Je laisse du papier blanc pour 2 raisons : Primo parce que le papier est de mauvaise qualité (ça gondole partout). Deuxio parce que le blanc éclaire la composition.
Pour cette nouvelle série de perspectives, je convoque le nouvel album TRIO de Lars Danielsson
dimanche 12 janvier 2025
Le Théâtre des Corps Amovibles

Il y a eu d'abord le travail sur le corps humain avec les esquisses à l'aquarelle japonaise.
Puis :
- L'idée de construire un théâtre avec des décors.
- Le choix d'un décor pour chaque personnage, avec l'ajout d'éléments qui habitent l'espace de la scène en lien avec l'image de départ
- La mise en relation des personnages autour de la figure centrale de chaque tableau :
Enfin le choix de convoquer la suite des Tableaux d'une Exposition de Moussorgski pour accompagner chaque tableau
La Compagnie des Prairies
Il y a l'image du couple dansant auprès ou dans la rivière, avec leurs peaux de bêtes autour du cou, les roches rosées ou mauves et la végétation qui s'incruste.
Alors, pour la bacchanale agricole de la Compagnie des Prairies, parmi les amitiés particulières que la danseuse et le danseur ont tissées avec les autres personnages du Théâtre des Corps Amovibles, je choisis ci-dessus le moment où se sont invités le Pêcheur à l'épervier, David et le Danseur d'Interstellar.
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La Gitane à l'atelier
J'avais pris bien du plaisir en reprenant les couleurs chaudes de l'atelier d'Henri Manguin pour peindre grossièrement un des décors du théâtre, qui tout naturellement devient celui du tableau de la Gitane. J'ajoute au décor un petit chat en porcelaine de Cali, un foulard de tissu persan et une bouteille de verre colorié.
La Gitane d'Henri Manguin a invité ses copines, les 3 femmes à la Fontaine de Picasso. Il y a de la sororité veloutée dans l'air, une douce langueur aux parfums d'épices et d'eau claire. Parmi toutes les relations tissées entre les personnages du Théâtre des Corps amovibles, ces affinités féminines sont particulièrement sensibles.
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Avec Moussorgsky, c'est le Vieux Chateau qui accompagne les langueurs féminines
Match de Boxe chez Sharkey
Nous sommes dans le club, il y a foule autour du ring. C'est enfumé, violent, tendu. Ca sent la sueur, la chique et le mollard.
Il va y avoir du sport...
Boy, mon nom c'est Smokey.
La rumeur gronde, tous les gars sont de sortie.
Il va y avoir du sport...
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Le Pêcheur à l'épervier
Il a le regard perçant et les fesses à l'air dans la joyeuse verdure. C'est le pêcheur à l'épervier, l'un des 2 hommes nus de Frédéric Bazille. Son regard ouvert, à la recherche de l'autre, du poisson ou de l'oiseau, croise le regard des autres personnages ou les analyse.
Avec une présence éclatante du végétal et des jeux de lumière magnifiques, on pense à Chiachio et Gianonne.
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Ici, avec Moussorgsky, c'est le ballet des poussins dans leur coque qui se fait entendre
Interstellar
Avec Moussorgsky, on tournoie et on s'envole à travers la légèreté du marché de Limoges
David
Quatre femmes à la fontaine
jeudi 2 janvier 2025
Début d'année
Pour débuter l'année, je prends les couleurs d'Henri Manguin quand il peint la Gitane à l'atelier. Il y a là des bonheurs de commencements, des interrogations sur l'à venir, des espoirs en éveil, une envie d'y croire malgré tous les brouillards et les indéfinitions.
C'est l'un des 8 décors de mon théâtre des corps amovibles qui attend encore que les personnages se mettent en mouvement sous les feux de la rampe. Le projet devrait aboutir à la mi-janvier, nous verrons bien.
D'ici là, je convoque à nouveau le bon son de Lars Danielsson et son Liberetto, revisité ici par l'esprit symphonique. Il y a toujours la mélodie envoutante du piano, s'y ajoute la majesté des violons.
La petite surprise de la flute ne peut être que de bonne augure pour l'année qui vient.