mercredi 9 décembre 2020

Deucalion et Pyrrha. 4

Et voici encore Deucalion et Pyrrha, avec leur tâche de reconstruire le genre humain. Les pierres de la Terre Mère lancées en arrière d'où surgissent des créatures dont la chair nue, neuve et légère interroge et s'interroge. J'hésitais à peindre le ciel d'un léger voile mais je décide de le laisser vide. 

Oui, le ciel est vide. D'une part, parce que le contraste entre ce qui est peint et ce qui ne l'est pas est intéressant. L'absence de couleur est intéressante. Rajouter encore et encore des couleurs n'aurait fait que charger l'ensemble. Les deux anciens, Deucalion et Pyrrha, sont déjà un peu trop chargés. On va dire qu'ils le sont par le poids de la vie et l'expérience du déluge.

Et puis surtout, je décide de laisser le ciel vide parce que j'aime l'idée d'un ciel vide de dieux.
Nous sommes au XXIè siècle.
Je ne suis pas Rubens.




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