Pour débuter l'année, je prends les couleurs d'Henri Manguin quand il peint la Gitane à l'atelier. Il y a là des bonheurs de commencements, des interrogations sur l'à venir, des espoirs en éveil, une envie d'y croire malgré tous les brouillards et les indéfinitions.
C'est l'un des 8 décors de mon théâtre des corps amovibles qui attend encore que les personnages se mettent en mouvement sous les feux de la rampe. Le projet devrait aboutir à la mi-janvier, nous verrons bien.
D'ici là, je convoque à nouveau le bon son de Lars Danielsson et son Liberetto, revisité ici par l'esprit symphonique. Il y a toujours la mélodie envoutante du piano, s'y ajoute la majesté des violons.
La petite surprise de la flute ne peut être que de bonne augure pour l'année qui vient.